Jeunesse

The rain – Tome 01 – de Virginia Bergin

Bonjour à toutes et à tous,

On se retrouve aujourd’hui pour notre rendez-vous hebdomadaire autour de la littérature. Je tiens à vous prévenir avant que tout commence, mais cet avis sera quelque peu assassin… Je ne sais absolument pas ce qu’il m’a pris lorsque je me suis lancé dans le premier tome de The rain de l’autrice Virginia Bergin, mais force est de constater que ce fût une monumentale erreur. Pourtant, l’envie était bien présente, notamment avec une thématique intéressante et une adaptation disponible sur Netflix qui me tentait beaucoup !

Le résumé de l’éditeur :

Une pluie mortelle s’abat sur la Terre : l’humanité est menacée de disparition. Ruby, 15 ans, part à la recherche de son père. Je m’appelle Ruby Morris, et voici mon histoire. Si vous la lisez, vous avez énormément de chance d’être encore en vie. Question : quand faut-il abandonner tout espoir ?
a) Maintenant. Immédiatement. On est foutus.
b) Dans deux semaines, environ.
c) Jamais.
d) J’imagine qu’il pourrait y avoir un d), mais s’il existe, je ne l’ai pas encore trouvé…

– Apocalypse du pauvre –

Comme je le disais, l’idée principale de The Rain était intéressante. Comment survivre quand l’eau est contaminée et qu’elle peut nous tuer, alors que celle-ci nous est vitale ?
The Rain est un journal de bord, voire un journal intime tenu par Ruby, une jeune adolescente. Le récit ne commence pas dans un monde dévasté, mais par une soirée entre adolescents lambda où la préoccupation principale est de s’amuser, de boire, de danser et de se draguer. La situation va très vite dégénéré quand les adultes vont revenir à la maison complètement paniqués. L’eau de pluie semble contaminée par un virus inconnu entraînant des brûlures atroces et surtout la mort. Vous imaginez la suite ? L’eau de pluie contamine les nappes phréatiques, les sols, ainsi que les cultures. Le danger est donc omniprésent et certains réflexes pourront devenir mortels.
The Rain de Virginia Bergin démarre donc très fort, mais la suite ne sera pas du même niveau. Très vite, le roman se transforme en une histoire trop basique et manquant cruellement d’ambiance, malgré quelques moments forts. Le stress ne monte jamais vraiment et il est difficile de réellement s’inquiéter pour les personnages de cette histoire. L’autrice ne développe jamais suffisamment ses ambiances, si bien que l’aspect Post-Apo n’est pas caractéristique. On retrouve bien quelques villes fantômes, des pillards et des cimetières de voitures, mais l’autrice reste bien trop en surface. Cette sensation est aussi due au fait que Virginia Bergin ne décrit pas assez ce qu’il se passe et donc notre imagination n’a pas assez de matière pour véritablement se projeter dans cette crise.

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Alors que la crise de l’eau aurait pu apporter des choses grandioses, The Rain n’apporte quasiment que du vide. On sait que la pluie apporte la désolation, la peur et la mort, mais celle-ci n’est pas du tout graphique. Nous ne voyons que très peu de violence et de mort, si bien que nous ne croyons pas à cet univers Post-Apo.
Le soucis vient également du fait que nous suivons exclusivement un seul personnage et que certaines thématiques arrivent que très tard dans le récit et que certaines sont survolées, notamment celle des réservistes. L’autrice loupe ici une occasion d’offrir une histoire, bien plus profonde et horrible, rappelant aisément certaines heures sombres de notre société.
Cependant, le plus gros point noir de ce roman n’est autre que Ruby, son personnage principal. Jamais, un personnage ne m’aura autant déplu et exaspéré… Ruby est une jeune adolescente imbue de sa personne et jugeant constamment la Terre entière. De plus, elle aura, tout au long, de cette histoire des réactions et des réflexes complètement idiots. Qui porte des tongs à strass quand la pluie est dangereuse ? Qui fait les boutiques de luxe, quand la priorité est de survivre et de retrouver son père ?

 

Je pense que vous l’aurez compris, mais je ne vous conseille absolument pas de lire The Rain de Virginia Bergin. Le roman n’instaure jamais un climat de tension et reste bien trop en surface pour nous intéresser complètement. Après cette lecture, je ne sais même pas si je vais me pencher sur son adaptation, à moins que quelqu’un me dise que c’est au niveau de celle de The 100
En tout cas, je pense que c’est terminé pour moi et que je suis trop vieux pour ces conneries !



7 réponses »

    • Ah bah il ne faut pas tortiller du cul quand c’est pas terrible… Je suis trop habitué à la perfection du King ou encore d’Herbert pour ce genre d’histoire…

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  1. Hahaha trop vieux pour ces conneries! J’aime bien l’esprit, je me suis demandée il n’y a pas longtemps la même chose, mais finalement quand un livre est bien écrit il n’y a pas d’âge pour aimer. C’est dur quand un concept est bon mais qu’ona le sentiment que l’auteur gâche son propre potentiel! J’ai entendu beaucoup d’avis vraiment moyens sur la série alors du coup ça ne me donne envie ni pour l’un ni pour l’autre ^^

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    • Je suis tout à fait d’accord avec toi. Je ne demandais qu’à aimer, surtout que la thématique est hyper intéressante ! La qualité n’est malheureusement pas au rendez-vous ou alors adapté à un public moins regardant.
      Tu n’es pas la seule à me faire part du niveau de la série et ça ne m’encourage pas à la voir…

      Aimé par 1 personne

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